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Formation Responsable d’Application
Présentation
Très pratique, illustré de nombreux exemples, cas réels, le séminaire repose aussi sur de multiples exercices sur les différentes techniques présentées.
- Comment définir la fonction, nouvelle dans beaucoup d’entreprises, d’un Responsable d’Application.
- Comment et pourquoi élaborer et utiliser un Catalogue de Services traduisant les besoins métiers.
- Quels sont les différents axes d’analyse de la qualité d’un produit applicatif ?
- Comment élaborer une Convention de Services des SLA avec un sous-traitant ou ses donneurs d’ordre.
- Comment évaluer les charges et coûts applicatifs sur la diversité des travaux à réaliser en maintenance applicative.
- Comment et pourquoi améliorer les techniques d’estimation de l’ampleur des travaux réalisés sur une Application ?
- Quelle planification et organisation retenir pour réaliser les travaux applicatif en fonction de leur importance et urgence ?
- Que faut-il prendre en compte dans les prévisions budgétaires, le suivi des dépenses ?
Objectifs
- Savoir organiser les arbitrages en fonction des priorités métier et élaborer un catalogue de services répondant aux demandes des donneurs d’ordre
- Réaliser chaque évolution applicative en fonction de son urgence.
- Connaitre les différentes techniques d’estimation et/ou de mesure de l’ampleur des travaux réalisés sur une application?; les différents axes d’analyse de la qualité d’un produit applicatif.
- Savoir mesurer le respect d’engagements pris vis-à-vis des métiers?; élaborer une convention de service avec un sous-traitant?; savoir analyser ou benchmarker les travaux réalisés en maintenance.
- Savoir élaborer une approche du TCO applicatif (Total Cost of Ownership).
Programme
1 – Le rôle clé du Responsable d’Application(s)
Un rôle de « Responsable d’Application(s) » ou de « Gestionnaire d’Application » trop souvent imparfaitement défini dans l’entreprise.
Un rôle de chef d’orchestre
- Un responsable en relation avec de nombreux acteurs (métiers, développeurs, production, management…).
- Peut-il prétendre à tout faire, ou ne doit-il pas faire faire de nombreux travaux.
- Un rôle encore plus important si la réalisation de nombreux travaux est confiée à des prestataires externes.
Quel référentiel pour définir ce rôle
- Peut-on s’inspirer de la nomenclature Cigref concernant le « Gestionnaire d’Application(s) » ou le « Responsable de Systèmes Applicatifs » (évaluation critique).
- Quelles sont les activités et tâches associées à sa mission ?
De nombreux champs d’action potentiels (selon l’entreprise)
- En matière de suivi et d’information de tous ses interlocuteurs.
- En matière de suivi et d’amélioration de la qualité des applications, de la qualité des livrables, de la qualité des services.
- En matière de maîtrise des budgets.
- En matière de respects des engagements contractuels des prestataires.
Une responsabilité applicative de bout en bout
- Dans le suivi de toutes les réalisations des niveaux de qualité.
- Afin de défendre les priorités métiers et d’assurer une concertation avec ces métiers.
- Pour être source de propositions d’améliorations de tous ordres.
2 – Le périmètre applicatif
Ne présumez pas que vos Applications soient toujours bien définies.
Comment sont définis et recensés les différents types de logiciels
- Comment est défini ce qu’est une « Application » ou un « Projet » (le « Build » et le « Run ») ?
- Les impacts négatifs de l’historique et des différentes technologies sur la définition des périmètres applicatifs.
- Urbanisation du Système d’Information.
Exercice sur la définition des Applications
Mon application est-elle importante ?
- Que prendre en compte pour définir le niveau d’utilisation d’une Application ?
- Comment apprécier l’impact métier de ses imperfections, voire d’une non-disponibilité de l’Application ?
- Comment définir les services rendus par une Application ?
- Comment et pourquoi chiffrer la taille fonctionnelle d’une Application ?
Application Portfolio Management (APM)
- Recenser les Applications et identifier leurs caractéristiques, leurs niveaux de qualité.
- Définir leurs niveaux d’importance stratégique.
3 – Hiérarchiser les demandes des métiers
Le budget ne permet pas nécessairement de tout faire et quelles sont les priorités ?
Criticité des Applications et des fonctions applicatives
- Sur quels critères définir les différents niveaux de criticité ?
- Niveaux de criticité des différentes fonctionnalités d’une même Application.
Sur quels critères préparer les arbitrages applicatifs
- Critères pour évaluer les priorités opérationnelles.
- Pourquoi le calcul d’un retour sur investissement (ROI) est trop restrictif.
4 – Gérer une Application à partir d’un Catalogue de Services
Pourquoi ITIL définit le Catalogue de Services comme la pierre angulaire dans une organisation répondant aux besoins métiers.
Le Catalogue de Services
- Comment définir les besoins qui doivent être satisfaits, les prestations qui doivent être assurées ?
- Comment élaborer un Catalogue de Services à partir d’un recensement des besoins métiers ?
- Toute prestation doit-elle faire l’objet d’un Service distinct ou pas (avantages et inconvénients) ?
Exercice sur la définition des Services, check-list des sujets à traiter
Clarifier les prestations demandées sur une Application
- Comment définir et délimiter clairement ce qui relève de la maintenance corrective.
- Que faut-il entendre par support utilisateurs ou assistance utilisateurs de niveau 1, 2 ou 3 ?
- Maintenance évolutive, maintenance adaptative, maintenance préventive, maintenance prévisionnelle, maintenance conditionnelle, maintenance curative, maintenance palliative, etc. (comment éviter les ambiguïtés).
- Pourquoi distinguer ce qui relève du MCO (Maintien en Condition Opérationnelle) du reste ?
Quels sont les impacts de ce recensement ?
- Sur l’élaboration des budgets.
- Sur les mécanismes de suivi des engagements et des dépenses.
- Sur la définition des process et responsabilités de chacun.
- Sur la définition des engagements qualité (SLA).
5 – Qualité, Sécurité et Conformité applicative
Comment évaluer la qualité des Applications et gérer la sécurité.
Évaluation des qualités d’une Application
- Norme ISO 9126 bien connue (facteurs, critères, métriques), et évolution vers la norme ISO 25010.
- Identification des obsolescences et des redondances applicatives.
Sécurité applicative
- Préoccupation bien présente, mais en opposition avec les budgets et délais souhaités.
- Impact écrasant des défaillances. Identification des risques.
- Directive NIS.
Conformité au RGPD
- Suis-je concerné ? Je gère des données personnelles ? Des traitements de données personnelles ?
- Quelle organisation mettre en place, quelles actions doivent être menées (recenser, trier, informer, sécuriser) ?
- Obligations des sous-traitants.
La (non) qualité des exigences
- Pourquoi le manque de qualité des exigences est-il identifié comme la première source d’échec dans les développements ?
- Quels sont les principaux défauts à éviter.
- Quelle piste d’améliorations peut-on essayer de suivre.
6 – Qualité de service
Des engagements de résultats, mais avec un niveau de qualité.
Les conventions de service, SLA et OLA
- Convention de Services interne avec les clients métier.
- Convention de Services ou Contrat de Services imposé aux prestataires (incontournable avec un Centre de Services).
- Définition des indicateurs, des objectifs qualité, des niveaux de tolérance, des pénalités.
Exercice sur la définition d’indicateurs, check-list des sujets à traiter
Évaluation de la satisfaction utilisateurs
- Pourquoi évaluer indépendamment la satisfaction des utilisateurs ?
- Que faut-il évaluer et auprès de qui et quels enseignements en tirer ?
7 – Les chiffrages, estimations et autres devis
Avantages et inconvénients des différentes techniques d’évaluation des travaux à réaliser en maintenance et sur des projets ?
Pourquoi et comment définir des règles de chiffrage
- Éviter les fonctionnements assimilables à la « régie » et le risque de « délit de marchandage ».
- Cohérence avec une logique d’engagements de résultats.
- Les différentes logiques de chiffrage (composants techniques, UO ou composants fonctionnels).
Les différents types d’abaques de chiffrage des coûts et charges de développement
- Abaques reposant sur des notions techniques ou fonctionnelles (avantages et inconvénients).
- Abaques reposant sur différents composants, critères de complexité et actions réalisées sur ces composants.
- Comment éviter des « effets de marches » entre composants simples moyens et complexes ?
- Comment et pourquoi isoler l’estimation des différentes activités ?
Exercice sur l’utilisation d’un abaque
Pourquoi et comment s’appuyer sur l’ampleur des besoins plutôt que sur celle des solutions techniques
- Méthode reposant sur une approche « Top Down » ou « Bottom up » (avantages et inconvénients).
- Avantage, limites et adaptations de la méthode des points de fonction IFPUG en estimation.
8 – Le Versioning et le Backlog pour mieux gérer les modifications applicatives
Quelques approches vertueuses pour gérer les modifications applicatives.
Les vertus de la gestion d’un Backlog
- Pourquoi éviter de réaliser toutes les évolutions et corrections dans l’urgence ?
- Quel est l’intérêt et comment gérer un Backlog ?
Le versioning
- Différencier les évolutions ponctuelles, le Versioning et les projets d’évolution applicative.
- Avantages et inconvénients du Versioning à gérer en concertation avec les métiers.
9 – La gestion d’un Centre de services applicatif
A quoi correspond normalement un fonctionnement en Centre de Services
Comment préparer l’élaboration d’un cahier des charges
- Définir les objectifs, les besoins, les exigences, critères de choix et de recevabilité etc.
- Définir précisément les périmètres concernés et les volumes d’activité passés et à venir.
Impact du fonctionnement en Centre de Services
- Tout ce que l’on appelle Centre de Services est-il conforme au modèle ?
- Quand le modèle repose sur un « Front Office » et un « Back Office », un « delivery model » complexe.
Autres exigences vis-à-vis d’un Centre de Services
- En matière de pilotage du Centre de Services.
- Engagements en matière de réversibilité.
- Imposer le respect du contrat avec le CDS est-il si naturel, si simple ?
10 – Benchmarker et/ou analyser les performances en maintenance applicative
Comment analyser les coûts, la productivité, la réactivité, la qualité et identifier les facteurs influents.
Les axes d’analyse
- Comment évaluer le poids économique de l’ensemble et de chaque activité de maintenance.
- Comment apprécier la productivité ou l’efficacité économique ?
- Comment apprécier l’ampleur des besoins par rapport à l’ampleur des Applications ?
Les principaux facteurs influant
sur les performances
- Le niveau d’utilisation de l’Application, de ses différents composants.
- Le niveau d’évolutivité de l’Application.
- Le niveau de qualité de l’applicatif existant.
- Pourquoi les facteurs de complexité applicative ont-ils de multiples impacts ?
Comment analyser et comparer les coûts associés aux applications
- Que traduit une répartition entre charges et investissements Capex/Opex ?
- Quel périmètre de coût complet retenir ? Pour quoi faire ?